Née en 1952, à l’initiative d’Yvon Chotard, la Jeune Chambre Économique Française (JCEF) est une association portée par des valeurs fortes, au premier rang desquelles ses pairs fondateurs ont placé la fraternité. Dès l’origine, ils ont en effet souhaité que leurs actions transcendent la souveraineté des nations. En plaçant l’Homme au cœur de leur organisation, parce qu’il constitue la plus grande des richesses, ils se sont rapidement convaincus que la JCEF devait se positionner sur une idée simple : plus jamais de guerre en Europe. Un premier pas vers la création d’une fédération continentale, dont le credo a rapidement été de contribuer à la construction européenne. Pour aller vers un avenir mariant équitablement développement économique et développement humain… En France mais aussi dans toute l’Europe.
- AU CŒUR DE LA CONSTRUCTION DE L’EUROPE
1.1 Fiers d’être européens
Pour un grand nombre de membres de la JCEF, la dimension internationale est essentielle, voire indissociable de leur engagement. C’est notamment le cas de Stefanie Cochet, portée à la présidence nationale de l’association en début d’année, qui revendique sa double culture franco-allemande et son désir de découvrir d’autres cultures lorsqu’elle a adhéré. « Je suis une européenne convaincue et je suis extrêmement fière d’être européenne. A ce titre, je suis persuadée que l’Europe doit aller plus loin dans sa démarche de construction. Et pour cela elle doit avant tout passer par le cœur », affirme-t-elle.
Réunir plutôt qu’opposer pour avancer tous ensemble et dessiner l’avenir de l’Europe: telle est la ligne directrice retenue par la JCEF. Autour d’une démarche qui repose sur untriptyque – homme, entreprise, communauté au sens du territoire – elle a vocation à développer le potentiel civique européen de chacun de ses membres. « La construction européenne doit passer par le cœur et doit se lier par les hommes. Nous portons un message d’optimisme », insiste Stefanie Cochet.
1.2 Sensibiliser aux réalisations de l’Union Européenne
A l’image d’Erasmus, formidable exemple de ce qui peut être fait en la matière, la JCEF souhaite créer des passerelles encore plus nombreuses entre les différents pays de l’Union Européenne, pour être plus forts et pour parler d’une seule voix. « S’arrêter aujourd’hui dans le processus de construction européenne serait une grave erreur… et la première des erreurs serait de ne pas aller voter à l’occasion des élections du 26 mai », ajoute-t-elle.
Pour lutter contre l’abstention et promouvoir les élections européennes auprès des jeunes, la JCEF mène une grande action baptisée « Step up 4 Europe », afin de les sensibiliser aux réalisations de l’Union Européenne. « Nous ne nous positionnons pas politiquement et nous ne cherchons pas à savoir pour qui les gens vont voter. Nous voulons simplement les amener à voter et à se projeter dans ce futur européen », explique Stefanie Cochet. Pour peser dans le débat et promouvoir ce qu’ils souhaitent pour l’Europe, la JCEF estime que les jeunes doivent commencer par s’inquiéter de ce qu’elle fait et, à défaut de se présenter sur une liste, au moins se lancer dans les discussions pour faire avancer leurs idées.
1.3 9 défis à relever pour aller vers une Europe forte et unie
Ces idées, la JCEF et JCI Europe les ont rassemblées pour en faire 9 défis à relever. « Car c’est en construisant une identité commune avec une vision partagée de l’avenir que l’Europe peut progresser sur la voie de la prospérité, de la liberté et de la paix », affirment les deux organisations d’une seule voix.
– Au premier rang de ces défis, la JCEF et JCI Europe ont placé le respect des valeurs européennes et des droits fondamentaux. Elles entendent ainsi défendre une Europe forte et unie, fondée sur des principes démocratiques et sur l’état de droit, qui donne à chaque citoyen européen les droits et libertés nécessaires pour se développer et avoir un impact durable sur ses communautés. Les États européens, l’Union européenne et la société civile doivent donc intensifier leurs efforts pour sauvegarder et promouvoir les valeurs européennes et les droits fondamentaux, tels que le respect de la dignité humaine, les droits des minorités, la liberté d’expression et l’égalité devant la loi.
– Augmenter la participation politique des jeunes constitue le second de ces défis. Un enjeu qui est l’affaire de tous, autorités nationales et communautaires, partis politiques et jeunes eux-mêmes. Développer ou inclure l’éducation civique dans les programmes scolaires, en intégrant une perspective locale, nationale et européenne, constitue un enjeu majeur. « Et pour éviter que les jeunes se sentent exclus de la vie politique, il convient de réduire les obstacles à leur entrée dans le monde politique et de proposer davantage de jeunes candidats pour les élections », affirment la JCEF et JCI Europe.
– Tout cela doit permettre de renforcer la conscience européenne et de construire une identité européenne commune. Là encore, la JCEF et JCI Europe font de l’éducation la pierre angulaire d’une société européenne informée, qui seule permettra de parvenir à ce résultat. « Nous proposons de promouvoir une identité européenne et nous suggérons de prendre des mesures pour faciliter la mobilité transeuropéenne et la coopération transfrontalière en matière d’études, de travail et de voyage, afin de créer un sentiment d’unité », indiquent la JCEF et JCI Europe, en prenant l’exemple des programmes tels qu’Erasmus, qui mettent l’accent sur l’apprentissage des langues et renforcent la coopération entre les universités.
– Sensibles à un avenir européen respectueux de la planète et de ceux qui la peuplent, la JCEF et JCI Europe souhaitent également favoriser la mise en œuvre des objectifs des Global Goals et de l’accord de Paris. « Nous nous sommes engagés à prendre des mesures spéciales pour faire progresser les objectifs des Global Goals couvrant les thèmes suivants : éducation, travail décent et croissance économique, paix, justice et institutions fortes », indiquent-elles. Avant d’appeler également les pays européens à poursuivre leurs efforts pour réduire les émissions de CO2 et à promouvoir les technologies d’innovation durable ainsi que l’économie circulaire.
– Tout autant que l’aspect humain, la JCEF et JCI Europe gardent à l’esprit leur volonté de favoriser l’éclosion de leaders citoyens et appellent de leurs vœux la définition de meilleures conditions pour les entrepreneurs, afin de favoriser l’esprit d’entreprise « Car l’entrepreneuriat est le moteur de notre société et un moteur important de l’innovation », indiquent-elles. Accès simplifié au financement, développement de l’éducation à l’entrepreneuriat, promotion de l’entrepreneuriat social, incitations pour que les entrepreneurs adoptent une démarche paneuropéenne… sont des pistes à défricher.
– Pour la JCEF et JCI Europe, cette ambition européenne doit être mise au service du renforcement de la compétitivité des entreprises, afin qu’elles résistent mieux à leurs concurrentes dans le grand concert mondial des échanges. L’innovation et la numérisation seront les clés de cette politique, qui nécessitera à la fois de réduire les obstacles à la mobilité et d’investir dans la mise en place d’une infrastructure haut débit hautes performances dans toute l’Europe.
– De ce défi découle la volonté de promouvoir une Europe plus forte dans l’économie mondiale. Pour relever ce challenge, la JCEF et JCI Europe appellent les états membres de l’Union Européenne à parler d’une seule et même voix, afin de défendre les normes européennes en matière de protection sociale, environnementale, de santé, de protection des travailleurs et des consommateurs, mais également pour lutter contre les tendances protectionnistes et les pratiques commerciales déloyales.
– Si la question ne se pose pas avec la même acuité dans tous les pays de l’Union Européenne, la lutte contre le chômage des jeunes constitue également un défi majeur. C’est pourquoi la formation professionnelle, l’apprentissage et le développement des compétences pratiques dont ont besoin les élèves sont au centre des propositions de la JCEF et de JCI Europe.
– Enfin, le respect de l’humain étant au cœur des valeurs fondatrices du mouvement, la JCEF et JCI Europe souhaitent que soit développée une politique de migration et d’asile solidaire, cohérente, garantissant le respect de la dignité humaine et des droits de l’Homme.
2. DES INITIATIVES CONCRETES POUR CHANGER LES LIGNES EN FRANCE, EN EUROPE… ET DANS LE MONDE
La Jeune Chambre Économique se définit comme un incubateur de leaders citoyens, capables de porter des projets qui ont pour objectif de faire avancer la société en général ou à un territoire en particulier.
« Les leaders citoyens sont des personnes conscientes qu’il faut allier développement économique et développement humain. Cela peut-être des élus, des chefs d’entreprise, des dirigeants d’associations… », détaille Stefanie Cochet. L’objectif étant de démontrer qu’il est possible d’initier des idées, de les confronter, de les enrichir, puis de les proposer à la validation du plus grand nombre. « A la Jeune Chambre, on ne porte pas un projet pour soi, mais pour l’intérêt général, insiste la présidente de la JCEF. Et l’objectif ultime, bien entendu, c’est d’être à l’initiative de projets de loi qui feront bouger les lignes et avancer la société. » Une ambition que la JCEF a déjà pu réaliser tout au long de son histoire : du CV Citoyen à la Journée Universelle des Droits de l’Enfant, en passant par le le Numéro unique de secours. Des projets qui ont changé la France, et parfois même le monde, en s’invitant à la tribune des Nations Unies.
2.1 CV Citoyen et charte du recruteur citoyen
Depuis début 2017, les membres de la JCEF planchent sur la thématique de « l’insertion économique et citoyenne de la jeunesse. » En partant de la valorisation du bénévolat, considéré comme une étape faisant partie intégrante d’un parcours professionnel et favorisant l’acquisition de compétences, la JCEF a déployé le CV Citoyen. « Nous avons cherché à définir dans quelle mesure il était possible de valoriser son bas de CV quand on n’a ni les diplômes universitaires, ni les expériences professionnelles recherchés par les employeurs. La plupart du temps, les jeunes ne pensent pas à valoriser leurs expériences associatives », explique Stefanie Cochet.
Dans le même esprit, la JCEF a travaillé l’année dernière sur la charte du recruteur citoyen, avec l’objectif de déployer au sein des entreprises, non seulement une nouvelle manière de recruter, mais aussi de valoriser ses collaborateurs. D’ores et déjà, une cinquantaine d’entreprises sont en cours de signature.
2.2 Brevet de Sécurité Financière
Fruit d’un travail mené depuis deux ans par la JCE de Châteauroux, le Brevet de Sécurité Financière est devenu un projet national, soutenu par le Crédit Conseil de France. Cette action, qui a débuté localement avec l’édition de livrets pédagogiques et l’organisation de séances de formation à destination des collégiens et lycéens, a pour ambition de donner des clés d’utilisation de leur argent aux jeunes qui perçoivent leurs premiers salaires. Ils sont alors confrontés à de nombreuses notions complexes : dépenses, recettes, TVA, prêt à la consommation… autant de sujets sensibles, sur lesquels ils doivent se constituer des habitudes de gestion financière saine, facilitant leur insertion.
2.3 Cartes sonores
Également mené à bien au cours des deux dernières années, le projet national Cartes Sonoresrepose sur une initiative lancée par la JCE de Saint-Omer et soutenue par la MACIF. Parfaitement représentatif de l’ambition sociétale du mouvement, ce projet s’adresse aux 1,7 million de déficients visuels dans l’hexagone, pour qui commander un plat dans un restaurant, sans une aide extérieure, s’apparente à une mission impossible. L’idée développée par la JCEF consiste à équiper les restaurants d’un dictaphone sur lequel le restaurateur aura préalablement enregistré la carte qu’il propose. D’ores et déjà 120 restaurants ont décidé de s’engager sur ce projet.
2.4 ParlemEntreprise
Au cœur des préoccupations de la JCEF depuis très longtemps, le rapprochement de la jeunesse du monde de l’entreprise et de la sphère politique passe désormais par cette action initiée en 2006. Le concept est simple : un membre est désigné par sa Jeune Chambre locale afin de partager, pendant une journée, le quotidien d’un parlementaire de son territoire au sein de l’institution dans laquelle il siège : Assemblée nationale, Sénat ou Parlement européen.
En retour, le membre accueille le parlementaire au sein de son entreprise et organise un débat avec lui sur un sujet d’actualité : emploi, économie, formation professionnelle, insertion… Une façon habile d’établir un dialogue constructif avec la société civile, de faire émerger de nouvelles idées et de réconcilier les citoyens avec le politique.
2.5 Numéro unique de secours
Cette action historique dans les annales de la JCEF a été lancée au début des années 1980 par la JCE de Nantes. Dans l’optique de sensibiliser la population aux risques domestiques, ses membres conçoivent le projet « Sauver une vie », qui aboutira en 1984 à l’adoption, par les pouvoirs publics, d’un numéro d’appel d’urgence unique et aujourd’hui incontournable pour tous : le 18. « C’est un symbole du rôle que peut jouer la JCEF sur la société », estime Stefanie Cochet.
2.6 Journée Universelle des Droits de l’Enfant
Changer la France et faire avancer les consciences à travers le monde ; plus que tout autre projet, c’est le formidable résultat sur lequel a débouché cette action initiée par la JCEF dès 1975 et prolongée en 1989 par la JCE de Romilly-sur-Seine. Les membres de cette Jeune Chambre mettent en place cette année-là une action solidaire sur le thème de la « Journée des Droits de l’Enfant », qui essaime ensuite sur le territoire national, avant d’aboutir à la reconnaissance de ce rendez-vous annuel par les parlementaires français en 1996. Cette action reçoit alors le soutien du Prince Albert de Monaco, qui accepte de porter devant l’Assemblée générale des Nations-Unies une résolution visant à la création d’une Journée Universelle des Droits de l’Enfant. En 2002, l’ONU inscrit ainsi le 20 novembre, au calendrier des manifestations internationales en tant que Journée Mondiale de l’Enfance.
3. RETOUR SUR LA CONVENTION EUROPEENNE 2019 – du 8 au 11 mai 2019, Lyon
Parce que la voix de chaque adhérent compte, les initiatives naissent localement au sein des JCE, nationalement au sein de la JCEF mais également au niveau international avec la JCI. L’objectif étant de, ensemble, mener des réflexions, initier des projets, mettre en place des actions concrètes. Dans ce cadre, un grand rassemblement international à l’initiative de la JCI, est organisé tous les ans.
Cette année, la Conférence européenne annuelle de la JCI s’est tenue à Lyon, du 8 au 11 mai. Son objectif premier est de former les adhérents, qui ont la possibilité de participer à des ateliers spécifiques tout au long de ces quatre jours. A cette occasion, la JCI reçoit chaque année des intervenants de marque, qui viennent présenter des sujets d’actualité majeurs.
Cérémonie d’ouverture de la Conférence de Zone Europe à Lyon, du 8 au 11 mai 2019
Cette année, la Conférence européenne de la JCI était centrée sur les « Global Goals » : 17 objectifs retenus par les pays de l’ONU pour mettre en œuvre, d’ici 2030, un programme visent à anticiper les changements climatiques, éradiquer la pauvreté, développer l’économie et garantir la paix et la justice dans le monde. « Néanmoins, on ne se contente jamais d’écouter, souligne Stefanie Cochet. Nous préférons être actifs et nous organisons des groupes de travail pour faire ensuite des propositions sur ce que nous pouvons faire concrètement. » Cette année, les participants de la Conférence européenne ont ainsi pu travailler sur plusieurs thématiques : L’Europe, et si c’était à refaire ? ; Active Citizen ; Comment renforcer la compétitivité des entreprises européennes dans le monde ? ; Le recrutement du talent en Europe ; Les impacts de la transformation digitale sur la compétitivité des entreprises européennes.
Keynote d’ouverture de Marina Ponti, Global Director of SDG Action Campaign
3.1 L’Europe, et si c’était à refaire ?
Européistes convaincus, les membres de la JCEF n’hésitent pas cependant à s’interroger sur la construction européenne. Cette année, les organisateurs de la Conférence européenne de la JCI avaient ainsi programmé un atelier sur le thème « L’Europe, et si c’était à refaire ? », organisé en partenariat avec le Mouvement européen, en présence de sa Vice-présidente nationale, Jessica Chamba, et du professeur émérite Jacques R. Fayette, enseignant à l’Université Lyon 3 et Président du Conseil de développement de la Maison des Européens.
Comment refaire l’Europe si la question se posait aujourd’hui ? Sur quels critères la construire ? La réflexion a été menée en partant d’exemples concrets sur la question du référendum d’indépendance de la Catalogne, sur la constitution d’une armée européenne, ou encore sur le changement climatique. Dans tous les cas, l’ambition des participants était de déterminer comment l’Union Européenne peut arriver à améliorer sa compétitivité, à investir dans une croissance durable et à inciter les gouvernements, les institutions et les citoyens à agir.
3.2 Active Citizen
Cette année, à l’occasion de la Journée de l’Europe, le 9 mai dernier, les organisateurs français de la Conférence européenne avaient décidé de marquer l’événement au travers d’un rassemblement avec des étudiants de l’IAE Lyon. Plus de 30 jeunes citoyens venus de toute l’Europe se sont réunis dans le cadre d’un atelier « Active Citizen », pour plancher sur ce que représente l’Europe à leurs yeux aujourd’hui et sur ce qu’ils voudraient qu’elle représente demain.
« Nous avons vraiment envie de voir émerger les souhaits qu’ils ont au plus profond d’eux-mêmes », insiste la Présidente de la JCEF. Les pistes de travail retenues ont tourné autour de trois thèmes : les avantages d’être citoyen européen, l’impact de l’histoire dans la construction européenne, l’Europe forte, protectrice et inclusive. Elles seront restituées en octobre 2019 devant le Parlement européen afin de les rendre concrètes sur le territoire.
3.3 Comment renforcer la compétitivité des entreprises européennes dans le monde ?
Dans le même temps, à l’invitation de la CPME, des entrepreneurs lyonnais et européens se sont retrouvés pour réfléchir aux options qui pourraient permettre aux entreprises européennes d’être plus compétitives sur le marché mondial. « Nous voulons faire progresser l’Europe en favorisant l’expression de l’intelligence collective », affirme la Présidente de la JCEF.
Cette rencontre était organisée sur le thème « Comment renforcer la compétitivité des entreprises européennes dans le monde ? ». Des jeunes entrepreneurs venus de plus de 15 pays différents et représentant les JCI de Hong Kong, Turquie, Irlande, Allemagne, Pologne, Roumanie, Hollande, France… ont proposé des idées et des solutions concrètes.
3.4 Workshop constructif et pragmatique
Dans le cadre du Workshop qui était organisé à l’occasion de la Conférence européenne, des petits groupes de 6 à 8 personnes ont planché avec des dirigeants venus de toute l’Europe sur deux grands axes d’innovation : le recrutement du talent en Europe et les impacts de la transformation digitale sur la compétitivité des entreprises européennes.
Sur la première thématique, les participants ont avancé plusieurs propositions concrètes et susceptibles d’être rapidement mises en œuvre :
– définition d’une charte de reconnaissance des compétences, permettant d’identifier, de référencer les talents et ainsi de les partager au niveau européen
– création d’une identité européenne pour augmenter la mobilité des talents au-delà des frontières.
Sur la seconde, ils ont proposé deux axes de travail :
– améliorer l’échange des employés de différentes entreprises et ainsi les motiver à s’inscrire dans une association internationale pour pouvoir échanger des bonnes pratiques et développer un réseau professionnel
– créer des plateformes pour améliorer la transparence intersectorielle.